Red Europea de Reflexión Geopolítica

Red Europea de Reflexión Geopolítica


Réseau européen de réflexion géopolitique/European network of geopolitical thinking





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Jean-Paul Baquiast
Jueves, 8 de Septiembre 2011


Jusqu'à présent les relations plutôt informelles entre les membres du bloc dit BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) ne leur avaient pas permis de se comporter en acteur géostratégique cohérent au sein d'un monde multipolaire. Un discours différent à l'égard de l'intervention de l'Otan en Libye avait été mal ressenti.


Aujourd'hui, deux principaux membres, la Russie et l'Inde, semblent vouloir revenir sur ce désordre et positionner le BRICS d'une façon bien plus offensive, notamment à l'égard des Etats-Unis et de ses proches alliés européens. La Chine, prudente à l'habitude, reste sur la réserve mais on peut penser qu'elle suit l'évolution de la situation avec attention.

Ce sont les rapports avec la Syrie et les interventions ou menaces occidentales à l'encontre du gouvernement Bachar el Hassad, sommé de respecter ses minorités, qui fournissent l'occasion de ce durcissement. Mais tout laisse penser que d'autres sujets sensibles, notamment la question de la reconnaissance de l'Etat Palestinien, auront le même effet fédérateur. La Russie multiplie les mises en garde. Mais l'Inde semble décidée à aller plus loin encore.

Un expert indien, qui ne devrait pas s'exprimer sans un minimum de caution gouvernementale, le Dr Sreeram Chaulia, professeur à l'Ecole Jindal des Affaires Internationales. estime que les pays du groupe BRICS, dont le sien, sont naturellement désignés pour s'opposer à ce qu'il nomme une dérive néocoloniale, dans le domaine des sanctions ou interventions que les Occidentaux voudraient imposer à Damas. (voir [Russia Today]url: http://rt.com/news/brics-syria-west-hegemony/ ,) Il va très loin dans cette direction puisqu'il envisage que le BRICS, pour mieux se faire entendre, puisse rechercher l'appui de l'Iran. Il s'agirait d'un appui diplomatique notamment à l'ONU mais quand on connait les prétentions militaires de Téhéran, cette perspective ressemble à une sorte de déclaration de guerre. Le ministre russe des affaires étrangères Lavrov paraît cautionner cette perspective.

On ne sait comment les Etats-Unis, très embarrassés dans leur soutien croisés tant à Israël qu'aux monarchies pétrolières et aux Etats issus du printemps arabe, prendront une telle montée en puissance du BRICS, si elle se confirmait. Il nous semble par contre que les Etats européens, notamment la France et l'Allemagne, pour qui les relations avec la Russie et l'Inde présentent un intérêt stratégique majeur, ne pourront pas continuer, comme ils l'ont fait jusqu'à présent, à suivre aveuglément la diplomatie américaine dans la région. Si le monde devenait véritablement multipolaire, avec un BRICS très offensif, il faudrait que l'Europe se constitue elle-aussi en pôle autonome et puissant dans ce concert. Elle ne devrait pas ce faisant oublier l'importance de coopérations étroites et multiformes avec la Russie, grande puissance pan-européenne.
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Jean-Paul Baquiast
Jueves, 8 de Septiembre 2011


Depuis quelques semaines, des « Indignés » israéliens manifestent, à Tel Aviv et dans d'autres villes, pour faire valoir leur revendications. Il s'agit de représentants des classes moyennes et de la jeunesse y compris universitaire, qui souffrent du chômage, de conditions salariales très dures et plus généralement du manque de considération par le pouvoir. Ceci malgré la bonne activité économique du pays et l'exceptionnelle compétitivité du secteur des hautes technologies et de l'armement.




Ces Indignés rejoignent, dans la forme et dans le fond, les manifestants s'étant déjà exprimés dans divers Etats européens. Dans une certaine mesure, ils font écho aux manifestants du printemps arabe. Mais leurs revendications ne portent pas sur la question palestinienne ni sur les relations entre l'Etat d'Israël et les pays arabes. Autant que l'on sache, elles sont exclusivement économiques et sociales.

Il y aurait pourtant là beaucoup de choses à dire, avec de nombreux sujets d'inquiétudes. Officiellement, le gouvernement de Benjamin Netanyahou affirme que, tout en restant vigilant face à une possible radicalisation des Etats ayant vécu le « printemps arabe », il ne craint pas pour le moment d'offensives systématiques provenant de groupes « terroristes » trouvant asile dans ces pays. La situation sécuritaire demeurerait excellente.

Ce n'est pas ce que disent des représentants des forces armées. Une conférence donnée le 5 septembre à l'Institut des Etudes de Sécurité Nationale de Tel Aviv par le major général israélien Eyal Eisenberg, chef d'état-major du commandement du front intérieur depuis un mois, a produit un effet considérable. Elle portait sur la situation de sécurité d'Israël et les menaces qui pèsent sur ce pays, compte tenu non plus des menaces traditionnelles (Iran, Hezbollah) mais de celles découlant du “printemps arabe” présenté comme un “hiver islamiste radical” . S'ajoute à cela la détérioration rapide des relations entre Israël et la Turquie.

On voit bien l'intérêt que peut avoir le lobby politico-militaro-industriel israélien à dramatiser les risques pouvant naître d'une prolifération des mouvements arabes extrémistes, tolérés sinon appuyés par des pays comme l'Egypte ou la Lybie. Mais il paraît difficile de considérer que ces risques soient illusoires. Il serait sans doute naïf de penser que, même si lors du printemps arabe la question palestino-israélienne n'a guère été évoquée, ce calme relatif puisse durer longtemps. De part et d'autres, mais plus particulièrement du côté des voisins arabes, se trouveront nécessairement des agitateurs radicaux qui pousseront à une reprise des affrontements armés. Les conséquences en seraient dramatiques non seulement pour la région en général mais pour Israël lui-même.

Les Etats-Unis, déjà très embarrassés par leur engagement en faveur des Etats pétroliers ou dans la coalition intervenant actuellement en Lybie, ne semblent manifestement pas pressés d'envisager au moins officiellement que serait alors leur position. L'Europe, traditionnellement à la remorque de l'Amérique sur ces questions, ne l'est pas davantage. Il serait pourtant utile d'envisager ce que pourrait être le pire, et la façon dont réagirait l'Etat d'Israël.

On voit mal en fait ce que pourraient être ces réactions, si une offensive des radicaux islamistes se déclenchait contre Israël, avec l'appui des Etats voisins:

. menacer de rétorsions militaires fortes (y compris nucléaires) ceux de ces Etats encourageant l'incursion de milices armées, ou montant eux-mêmes des offensives? Israël conserve une supériorité militaire incontestable. Mais jusqu'à quand celle-ci compte tenu de la petitesse du pays pourrait-elle demeurer dissuasive. La perspective d'un emploi de l'arme atomique, en dernier recours, ne paraît guère crédible compte tenu de ses conséquences en chaine.

. tenter à l'inverse de négocier une véritable paix avec le monde arabe, en commençant par la Palestine? Mais que demeurerait de l'Israël actuel en ce cas? Les revendications des Palestiniens semblent aujourd'hui trop maximalistes pour être acceptables. Il s'agirait pourtant de la seule solution raisonnable.

. Faire appel à une protection renforcée de l'Amérique, afin de maintenir le statu-quo actuel. Mais nous venons de le voir, l'Amérique peut-elle aujourd'hui la fournir? Il faudrait que le « lobby juif américain » se renforce considérablement pour faire triompher un retour à des positions diplomatiques dures, actuellement sur le recul.

Quoiqu'il en soit, nous ne pouvons pour notre part que déplorer une nouvelle fois l'ignorance que les diplomaties européennes, et leurs opinions, semblent porter à cette question géostratégique majeure. Elle ne pourra pas les laisser indemnes à l'avenir.


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Eduardo Martínez
Miércoles, 24 de Agosto 2011


Durante la reunión de abril, tuvimos un encuentro degustación con las bodegas Martin Codax, un destacado referente dentro de la denominación de origen "Rías Baixas" y, en especial, de la variedad Albariño, la más célebre y cotizada variedad de la Denominación. La directora de Comunicación de estas bodegas, Yara Bueno, me realizó la siguiente entrevista, que transcribimos de la publicada en su web, en la que se explican los objetivos y valores de la Red Geopolítica.


Europa es un proyecto interminable sometido a múltiples vicisitudes históricas
La revista que editas junto a Alicia Montesdeoca, Tendencias 21, se ha enmarcado en el llamado “periodismo inteligente”. ¿Podrías explicarnos en qué consiste este concepto?

El periodismo inteligente es aquel que proporciona significado a la información. Es decir, le da un valor añadido al contenido. De esta forma, proporciona a los lectores una información útil para su crecimiento personal y profesional.

En la revista se recogen los principales avances en ciencia, tecnología, sociedad y cultura. En tu opinión, ¿cuál crees que ha sido el principal avance realizado en los últimos diez años?

Yo creo que todavía estamos asumiendo los cambios derivados de la revolución cuántica y de la relatividad, que no sólo han transformado nuestro modo de vida con tecnologías que resultaban impensables hace cien años, sino que nos han obligado a repensar nuestra forma de conocer y de relacionarnos con el mundo. Los últimos diez años han sido emblemáticos en este proceso, ya que se han dado significativos avances en la informática cuántica, las neurociencias y la astronomía, entre otros campos de conocimiento avanzado.

El pasado mes de abril, tuvo lugar la primera red europea de Reflexión Geopolítica en la Isla de San Simón. ¿Cómo surgió la idea?

La idea surgió como consecuencia del convenio de colaboración firmado entre Tendencias21 y la Fundación Isla de San Simón, que nos comprometía a desarrollar actividades en la Isla del Pensamiento. La idea de la Red de Reflexión Geopolítica es a su vez la continuación de un congreso internacional que organizamos en Madrid en el año 2005 sobre soberanía tecnológica de Europa, en el cual participaron algunos de los expertos franceses que han constituido con nosotros esta Red Geopolítica. Tendencias21 tiene una marcada vocación humanista que es heredera de los valores europeos esenciales y por ello nos sentimos comprometidos con la construcción de una Europa sólida que aporte confianza y seguridad a las relaciones internacionales.

La geopolítica ha sido un tema tabú en Europa. ¿A qué se debe?

Europa es un proyecto interminable sometido a múltiples vicisitudes históricas, entre ellas el abandono, o más bien descuido, de los aspectos geopolíticos de este proceso de construcción europea. La perspectiva geopolítica, que consiste en el análisis de las rivalidades de poder o influencia sobre los territorios, ha sido fuente de conflictos y divergencias entre los Estados europeos hasta hoy, por lo que ha sido obviada para alcanzar consensos en otros frentes.

¿Cuáles fueron los principales temas tratados en la Isla de San Simón? ¿A qué conclusiones llegasteis?

La principal conclusión ha sido constituir la Red de Reflexión Geopolítica y establecer un sitio de Internet (www.tendencias21.net/geopolitica) que será el lugar de encuentro de los expertos que quieran avanzar en esta temática. También hemos firmado una Declaración que establece ocho prioridades para que Europa pueda aspirar a la posición que le corresponde en el mundo actual. Esta Declaración se ha traducido ya a varios idiomas y se está haciendo llegar a las instancias españolas, francesas y europeas.

¿Qué influencia puede tener este encuentro en el ámbito de la Geopolítica?

Nuestro encuentro de la Isla de San Simón es una modesta contribución a la recuperación de la geopolítica para la construcción europea. Ha sido un encuentro hispano francés, pero con vocación de ampliarlo a expertos de otros países europeos, así como del África Mediterránea, de América Latina y de países de la región Asia Pacífico. Pensamos que estas regiones son potenciales aliados porque objetivamente compartimos un interés común: que Europa sea una potencia influyente en el mundo actual, al que puede aportar valores y culturas necesarias para el reequilibrio de fuerzas.

En el año 2013 está previsto realizar un nuevo encuentro. ¿cómo crees que habrá cambiado el panorama para entonces? ¿Cuáles serán los retos que tendremos que afrontar?
En realidad una de las conclusiones del encuentro de abril ha sido adelantar la nueva cita para el año 2012, con la intención de acelerar el proceso de reflexión y consolidación de esta Red Geopolítica Europea. El principal cambio que esperamos es respecto a la ampliación de esta Red y en la formulación de nuevas recomendaciones y propuestas. En la geopolítica global los cambios son mucho más lentos.

En el encuentro tuvisteis la oportunidad de asistir a una degustación de las Bodegas Martín Códax. ¿Cuál fue el vino que más te gustó? ¿Cuál sería el mejor sitio para disfrutarlo?

Yo personalmente no pude participar de la degustación, pero los otros expertos que han participado me han expresado su enorme satisfacción por la calidad de los vinos. El mejor sitio para disfrutarlo puede ser cualquier entorno natural y una buena mesa, pero nosotros tuvimos el privilegio de compartirlo en el incomparable marco de la Isla de San Simón.

Fuente
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European Network of Geopolitical Thinking
Eduardo Martínez
The European Network of Geopolitical Thinking, established in April 2011 on the Isle of Thought, Galicia (Spain), aims to contribute to the positioning Europe in the new global geopolitical context.

La reunión constitutiva de la Red Europea de Reflexión Geopolítica tuvo lugar del 26 al 29 de abril de 2011 en San Simón, Isla del Pensamiento, Galicia, España.


Geoeconomía. Blog de Eduardo Olier

Conocimiento. Blog de Fernando Davara

Inteligencia. Blog de Fernando Velasco


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