Red Europea de Reflexión Geopolítica

Red Europea de Reflexión Geopolítica


Réseau européen de réflexion géopolitique/European network of geopolitical thinking





María Jesús Prieto Laffargue. Foto: WFEO.
María Jesús Prieto Laffargue. Foto: WFEO.
El Consejo de Gobierno de la Universidad de Lleida investirá el 15 de noviembre doctora honoris causa a María Jesús Prieto Laffargue, ingeniera de telecomunicaciones, miembro de nuestra Red Geopolítica, ex presidenta del Instituto de la Ingeniería de España y de la Federación Mundial de Organizaciones de Ingenieros WFEO (entidad que depende de la ONU).

El nombramiento se produjo en marzo, al tiempo que se nombraba doctor honoris causa al periodista Iñaki Gabilondo.

Prieto Laffargue, una figura prominente en la escena mundial de la tecnología de las comunicaciones, ha sido la primera mujer en asumir responsabilidades dentro de organismos internacionales en el mundo de la ingeniería.

En 2007 fue elegida presidenta de la WFEO, donde actualmente es presidenta de apoyo al presidente. También forma parte del Consejo de Gobierno del centro de cooperación internacional sur-sur de la UNESCO para la transferencia de tecnología y capacitación en ingeniería de los países en vías de desarrollo.

Entre 2000 y 2004 fue presidenta del Instituto de la Ingeniería de España.

Nació en Salamanca y es ingeniera superior de telecomunicaciones por la Universidad Politécnica de Madrid, diplomada en alta dirección de empresas por el IESE Navarra y en el programa de intensificación Finanzas Avanzadas en la Universidad de Navarra.

En 1985 puso en marcha Telefónica Sistemas y participó en la consolidación de la presencia internacional de Telefónica en América Central y del Sur. Ha sido directora general de Sistelcom y directora general del Instituto Nacional de Meteorología. Además, presidió la Fundación CYC (en la actualidad Fundación France Telecom).

Entre las distinciones recibidas, destacan la medalla de honor de la Universidad de Mississipi (2000) y la medalla de honor de la International Charter Women Organisation (2002).

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Jean-Paul Baquiast
Jueves, 18 de Octubre 2012




Dans un article très pessimiste, l'économiste russe Valentin Katasonov (http://www.strategic-culture.org/news/2012/10/15/lagarde-tokyo-slip-tongue-carefully-planned-announcement.html ) envisage des risques de guerres très étendues, sinon une guerre mondiale. Ces guerres seraient directement ou indirectement provoquées par les intérêts financiers internationaux soutenus par les pouvoirs gouvernementaux.



Ce serait pour eux une réponse à la crise mondiale diminuant les possibilités de profit, ainsi qu'aux révoltes populaires contre les politiques de rigueur. On retrouve là, bien que Katasonov ne se réfère pas au marxisme, une vieille thèse marxiste léniniste selon laquelle le capitalisme porte la guerre en son sein comme la nuée porte l'orage.

L'hypothèse proposée par l'auteur de l'article repose sur de nombreux indices convergents: une « conspiration » au moins implicite des intérêts financiers pour faire privatiser ou markétiser, à fin de profits spéculatifs renouvelés, tout ce qui relevait jusqu'ici des services publics et de la gestion des biens communs – le refus croissant des populations les plus pauvres d'accepter la misère résultant de cette markétisation – la tendance des gouvernements les plus conservateurs à militariser les activités de police et de sécurité pour lutter contre les révoltes populaires résultant de ce refus.

Ce dernier risque est illustré par le renforcement des forces armées helvétiques dans le but de lutter contre une invasion du territoire de la confédération par des foules de chômeurs et de désespérés. On lira sur ce sujet, parmi de nombreux autres, un article de Russia Today ( http://rt.com/news/switzerland-prepares-europe-unrest-263/print/). Bien d'autres pays encore relativement prospères pourraient faire de même, au moins en vue de lutter contre des émigrations de la misère provenant du tiers monde. Il est clair que des activistes, notamment islamistes, pourront profiter de ce réarmement pour provoquer une suite de désordres et de répressions dont ils profiteraient pour étendre leur emprise dans le monde occidental.

La meilleure façon de lutter contre les révoltes populaires serait, pour les démocraties, de refuser la destruction progressive des services publics et des administrations sociales sous la pression des intérêts financiers. Mais les gouvernements démocratiques le feront-ils, s'ils sont soumis comme tout le laisse penser aux diktats de la banque, de la finance et des médias sous contrôle? Beaucoup pensent à cet égard que le futur président des Etats-Unis, qu'il soit Romney ou Obama, restera soumis à Wall Street et aux divers lobbies politico-industriels. En Europe, la social-démocratie, notamment en France où elle est en principe au pouvoir, sera-t-elle capable de revenir sur les concessions permanentes imposées par nos propres lobbies? L'opinion désormais semble en douter.

Dans ce cas, de plus en plus de résistances se feront jour, encouragées par les mots d'ordre et exemples circulant notamment sur le web. Certaines resteront sans doute anecdotiques, comme le sympathique mouvements des « femen ». D'autres seront localisées à des bassins de chômage particulièrement exposés. Mais à tout moment, dans un climat très instables, des manifestations de plus grande ampleur pourront voir le jour. On le craint dans les pays européens méditerranéens, mais la France pourrait ne pas en être exempte. Tout laisse penser que les pouvoirs européens actuels ne laisseront pas ces mouvements s'étendre. Les révoltes seront écrasées dans l'oeuf...et sans doute aussi dans le sang. Les forces de gauche devraient se préparer à de tels évènements.

Il ne s'agirait pas alors d'une guerre mondiale, éventuellement nucléaire, comme semble la craindre Valentin Katasonov. Les détenteurs de l'arme atomique semblent assez conscients pour comprendre qu'en ce cas, toutes les civilisations disparaîtraient. Mais des répressions plus localisées pourraient, dans les sociétés développées, avoir à terme le même effet destructeur

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Jean-Paul Baquiast
Viernes, 5 de Octubre 2012


Nous avons toujours ici défendu le projet d'une véritable Europe fédérale, s'inspirant (en simplifiant beaucoup) de la constitution des Etats-Unis d'Amérique. Ce projet semblait devenu inaudible ces derniers mois. Ceci tenait principalement à la capitulation des institutions européennes devant les exigences des intérêts américains de plus en plus présents en Europe.



Pour eux, se dissimulant sous la voix des « marchés », l'idée même d'une Europe puissante et souveraine est ressentie comme une menace à éradiquer – un peu (si nous pouvons nous permettre l'image) comme le serait une Iran doté de la bombe atomique. Cette capitulation des institutions européennes a bien entendu redonné de la voix aux souverainistes de tous bords. Mais dans aucun Etat européen, même en Allemagne, leurs propositions visant à lutter contre la crise et redonner de la croissance ne sont désormais prises au sérieux. Il reste que, même à gauche, ces illusions souverainistes suffisent à parasiter le débat qui devrait se généraliser dans les opinions publiques pour une Europe fédérale puissante et souveraine.

C'est pourquoi nous nous réjouissons du début d'écoute que rencontre dans les médias européens le livre-manifeste “Debout l’Europe !”, écrit par deux ténors du Parlement européen l‘écologiste Daniel Cohn-Bendit et le libéral Guy Verhofstadt, avec les questions et commentaires du journaliste de Libération Jean Quatremer. « L’Europe doit une fois pour toutes se défaire du nombrilisme de ses Etats-Nations. Une révolution radicale s’impose ». Cette révolution doit être post-nationale, donc fédérale.

Ils démontrent dans leur livre à quel point croire que l’Europe peut se contenter d’être la somme d’Etats-Nations est une folie dans un monde globalisé. Cohn-Bendit et Verhofstadt constatent que « de nombreux Etats-Nations, dont la France, ont tenté de réduire l’Europe à une simple organisation intergouvernementale dirigée par les chefs d’Etat et de gouvernement. […] Le résultat de ce processus est évident : un directoire européen. Quelques Etats membres puissants […] déterminent ce qui est bon ou mauvais pour l’Europe ». Les deux parlementaires reprochent ainsi aux dirigeants nationaux d’oublier l’intérêt européen commun pour privilégier celui unique de leur pays.

Le Conseil européen n’est que le syndicat des intérêts nationaux. Les Etats sont les principaux responsables de la crise de la zone euro aujourd’hui. Le fait que « dans ce monde la décision politique appartienne encore aux Etats nationaux est un paradoxe insupportable, puisque ni l’économie ni le monde financier ne respectent plus les frontières nationales »

En fait, les auteurs nous expliquent que le monde a changé et que nous devons avancer ensemble pour continuer à progresser. Le député écologiste rappelle que « l’Etat-Nation a été un progrès face à la féodalité, l’espace supra-national est un progrès face aux Etats-Nations. Il s’agit maintenant de créer un espace politique subcontinental »

Pour cela, Daniel Cohn-Bendit et Guy Verhofstadt fixent un but : les élections européennes de 2014 devraient servir à mettre en place une assemblée constituante. Mais peut-on compter pour cela sur les élus actuels, et plus généralement sur les gouvernements nationaux qui ne relaieront certainement pas le projet. Certainement pas. Pour les auteurs, c’est à la société civile pro-européenne et fédéraliste de se mobiliser auprès de la classe politique pour que cet appel soit repris par des personnalités nouvelles.

« La démocratie, c’est aussi précéder l’opinion publique et non la suivre aveuglément pour des raisons électoralistes ou politiques. La démocratie, c’est s’adresser à l’intelligence des individus, non à leurs instincts, en les associant à un projet émancipateur ».

Marcher sur les deux jambes

Nous ne pouvons, répétons-le, que répondre à cet appel pour une vraie démocratie européenne. Mais si le projet se limite à son aspect institutionnel, il n'intéressera pas la grande masse des électeurs, englués dans la crise. Il faut développer, en même temps que le projet constitutionnel, un projet économico-politique visant à construire l'Europe puissante et souveraine évoquée ci-dessus. Un projet tel que même les citoyens grecs obligés pour survivre de fouiller dans les poubelles puissent le comprendre. . Pour cela, il faut montrer comment un véritable Etat fédéral européen, disposant des ressources de la monnaie européenne et harmonisant ses législations fiscales, sociales, environnementales et douanières, pourrait investir eu faveur des industries et recherches de demain, des services publics structurants et, ajoutons-le, des industries de défense. Pour cela, il faudra affronter sans hésiter, répétons-le encore, l'Empire américain et ses alliés, s'abritant derrière l'idéologie néo-libérale, pour qui un tel programme fera l'objet d'un chiffon rouge agité devant le taureau.


Nous reviendrons sur ce site prochainement, pour développer ce que pourraient les deux jambes de cette « révolution fédérale » : un projet constitutionnel et un projet économico-industriel permettant à la nouvelle Europe d'affirmer son indépendance et sa puissance.


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European Network of Geopolitical Thinking
Eduardo Martínez
The European Network of Geopolitical Thinking, established in April 2011 on the Isle of Thought, Galicia (Spain), aims to contribute to the positioning Europe in the new global geopolitical context.

La reunión constitutiva de la Red Europea de Reflexión Geopolítica tuvo lugar del 26 al 29 de abril de 2011 en San Simón, Isla del Pensamiento, Galicia, España.


Geoeconomía. Blog de Eduardo Olier

Conocimiento. Blog de Fernando Davara

Inteligencia. Blog de Fernando Velasco


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