Réseau européen de réflexion géopolitique/European network of geopolitical thinking
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ABC toma el pulso del europeísmo en los principales países de la Unión para conocer el apoyo actual de la ciudadanía al proyecto comunitario, en el momento de mayor desconfianza hacia las instituciones de la UE. Un reportaje realizado con motivo de la celebración, el pasado miércoles, del Día de Europa.
«Juntos somos más fuertes». Ése fue el lema bajo el que se celebró el Día de Europa el pasado miércoles con más de un centenar de actos en toda España.
En una clara alusión al actual contexto de crisis, el eslogan hacía referencia a la necesidad de una mayor unidad entre los socios comunitarios, como recordó la Oficina de la UE en nuestro país.
Pero más allá de ese interés económico y comercial, ¿tenemos una implicación real en la construcción de esa Europa fuerte? ¿Somos conscientes de lo que podemos aportar?
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En una clara alusión al actual contexto de crisis, el eslogan hacía referencia a la necesidad de una mayor unidad entre los socios comunitarios, como recordó la Oficina de la UE en nuestro país.
Pero más allá de ese interés económico y comercial, ¿tenemos una implicación real en la construcción de esa Europa fuerte? ¿Somos conscientes de lo que podemos aportar?
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Serait-il possible que, suite à l'improbable succès d'un mouvement de résistance à la soumission survenu en France le 6 mai 2012, un plus vaste mouvement se propage en Europe? Soumission à quoi? A tous les intérêts et à leurs porte-paroles qui expliquent aux populations que malgré leurs intelligences et leurs capacités, il n'y a plus de travail pour elles, que le centre du monde s'est déplacé ailleurs, qu'il leur faut accepter de se retrouver au niveau des victimes déjà innombrables d'une exploitation sans pitié: se taire et progressivement disparaître.
...La Marseillaise ailée et volant dans les balles,
Les tambours, les obus, les bombes, les cymbales,
Et ton rire, ô Kléber !
La Révolution leur criait : - Volontaires,
Mourez pour délivrer tous les peuples vos frères ! -
Contents, ils disaient oui.
- Allez, mes vieux soldats, mes généraux imberbes !
Et l'on voyait marcher ces va-nu-pieds superbes
Sur le monde ébloui !
La tristesse et la peur leur étaient inconnues.
Ils eussent, sans nul doute, escaladé les nues
Si ces audacieux,
En retournant les yeux dans leur course olympique,
Avaient vu derrière eux la grande République
Montrant du doigt les cieux ! ...
L'An II de la première République française, celle de 1792, sans que cela ait été véritablement décidé par des Représentants clairement conscients de ce qu'ils faisaient, une nation s'est levée en masse contre les oppressions de l'époque, royautés, aristocraties, religions présentées comme faisant partie de l'ordre des choses, inébranlables. Dans son ode aux soldats de l'An II, Victor Hugo a su donner un visage épique au mouvement de fond, né en France, qui avait submergé l'Europe entière. En dépit des guerres qui en ont résulté ensuite, le cours du monde en a été définitivement, et heureusement, changé.
En regardant l'espèce d'enthousiasme surhumain qui animait les foules dans les villes françaises au soir de l'élection de François Hollande, on se demandait si un rêve semblable à celui animant les soldats de l'An II n'était pas en train de naître et se propager en Europe, bien au delà des personnalités et des motivations des hommes politiques et des gouvernements. Si le mouvement prenait de l'ampleur, il ne s'agirait plus d'un rêve mais de l'émergence d'un nouvel organisme collectif, laissant aux individus et aux groupes, à leurs capacités de découvrir et construire, un champ d'action infiniment plus grand que celui permis par les détenteurs du pouvoir financier mondial, qui s'est approprié le monde.
Alors il faudrait une levée en masse de nouveaux soldats, ceux que l'on nommera peut-être plus tard les soldats de l'An 12, pour montrer aux peuples, par leur travail et leur imagination, que les potentialités de l'Europe sont dignes des richesses de son passé et de sa culture. François Hollande a eu le très grand mérite, dès sa victoire annoncée, d'en rappeler les valeurs non négociables: liberté, égalité, fraternité mais aussi égalité entre les femmes et les hommes et laïcité. Il a appelé les Européens à se rassembler auteur d'elles. Ce message était attendu de lui et n'a pas tardé à être salué partout en Europe. Concrétiser ces valeurs qui, même en France sont encore loin de l'être, sera dans les prochaines années une tâche immense.
Tâche immense mais aussi meilleur rempart contre les conspirateurs et intégristes de tous bords qui voudraient détourner à leur profit la révolution « systémique » qui s'annonce. Nous attendons beaucoup dans cette voie de nos amis Espagnols.
Henri Guaisno, présenté comme « la plume » de l'actuel président de la République, a violemment mis en cause sur France Inter le 24 avril le très estimé chroniqueur Bernard Guetta...Il lui a reproché d'avoir dans sa rubrique « Géostratégie » du même jour rapporté ce que peuvent constater tous ceux qui se donnent le mal de lire la presse internationale: beaucoup de responsables politiques européens attendent avec le plus grand intérêt ce que sera le résultait définitif des élections présidentielles françaises.
Pour eux, le dilemme est le suivant: ou bien Nicolas Sarkozy est reconduit, et la politique d'économies forcées et d'étranglement de la croissance impulsée par le duo Merkel - Sarkozy sera poursuivie avec les dégâts que l'on sait, ou bien François Hollande devient président de la République et, comme il l'a dit dès le soir même de sa désignation pour le 2e tour (voir notre éditorial du 22/04/2012 http://www.europesolidaire.eu/article.php?article_id=894&r_id= ) la France entreprendra, avec l'Allemagne mais aussi les autres pays européens et les institutions de Bruxelles, une renégociation des accords intergouvernementaux et des traités de façon à rendre possibles des politiques d'investissement et de croissance.
On aurait pu penser que, lorsque cette promesse avait été évoquée par François Hollande, les gouvernements européens, en majorité conservateurs, l'avaient reçue avec méfiance, sinon hostilité. La France n'ouvrirait-elle pas la porte aux demandes des partis libéraux et sociaux-démocrates qui supportent de moins en moins une recherche sans fin de privatisations et d'économies sous la pression des marchés, c'est-à-dire des forces économiques mondiales déniant aux Européens la possibilité de l'indépendance et de l'investissement. Beaucoup de citoyens européens eux-mêmes, au moins dans les pays les moins touchés par la crise, ne s'étaient-ils pas persuadés, les yeux fixés sur le prétendu « exemple allemand », que les économies forcées sont la seule façon du redressement.
Or le lendemain 23, un vrai coup de tonnerre s'est produit à La Haye. Le gouvernement néerlandais minoritaire a présenté sa démission après l'échec des pourparlers sur un plan de réduction du déficit public des Pays-Bas. Le Premier ministre Mark Rutte, chef du parti libéral VVD, a informé la Reine du refus de sa coalition face aux mesures d'austérité destinées à ramener le déficit sous la limite fixée par le Pacte de stabilité, 3% du Produit intérieur brut (PIB). Il s'était heurté au départ de son principal allié politique, l'eurosceptique et populiste Geert Wilders du parti pour la liberté (extrême droite). Ce dernier a expliqué « que le respect aveugle des règles européennes était stupide et nuirait à l'économie néerlandaise ». L'opposition partage le même point de vue. Diederik Samsom, chef du parti travailliste a laissé entendre qu'il ne s'agirait pas de ramener le déficit dans les critères de Maastricht l'an prochain. Pour les travaillistes, l'enjeu n'est pas de demander la sortie de l'euro et moins encore de l'Union européenne, mais seulement de reconsidérer les conditions de l'équilibre et de la croissance au sein de l'Union.
Cette démission, qu'elles qu'en soient les suites, aura des répercussions dans toute l'Europe, y compris dans la « prospère » Allemagne. Les gouvernements, fussent-ils conservateurs, ne pourront plus fermer les yeux sur les mesures d'austérité qui sont imposées par des économistes et hommes politiques au service des intérêts financiers, de Wall Street et de Pékin. Accepter de ruiner toute l'Europe comme la Grèce est en train de l'être, pour que ses atouts scientifiques et industriels soient rachetés à bas prix par les multinationales et les puissances émergentes, relève d'une politique de quasi haute trahison. On peut s'étonner qu'elle soit encore supportée, tant chez nos voisins qu'en France.
Si la France, à la suite du changement politique que déclencherait l'élection de François Hollande le 6 Mai, montrait que des mesures d'investissements étaient la meilleure solution pour assurer une croissance respectueuse de l'environnement, si elle obtenait que de tels investissements soient pris en charge par la Banque Centrale Européenne, si elle négociait l'accord de ses principaux voisins pour qu'une politique commune économique et sociale se mette en place pour valoriser ces investissements, le sort de l'Europe serait changée. L'Union Européenne, au lieu de devenir comme elle est en train de l'être la bête noire des peuples, deviendrait leur alliée.
On comprend à la lumière de ces évènements quelle responsabilité pèsera dans quelques jours sur les électeurs français, puis sur les socialistes s'ils accèdent au pouvoir. On comprend avec quelle espérance inquiète leurs premiers pas seront suivis, en Grèce, en Espagne..., et même dorénavant en Hollande et en Allemagne.
Certes, l'Europe ne deviendra pas d'un seul coup la puissance fédérale idéale telle que la décrit Mathieu Pigasse dans son livre « Révolutions » (Plon) dont nous conseillons la lecture à tous les eurosceptiques. L'auteur montre comment, si les peuples d'Europe acceptaient de se coordonner dans une structure fédérale, sans pour autant perdre leurs spécificités, ils feraient au 21e siècle la découverte qu'ont faite après 1789 les provinces françaises: la grandeur du groupe nait de la coopération des composantes. Il faudra sans doute encore beaucoup d'années, d'épreuves et de menaces extérieures pour que les Européens s'en persuadent, et que les plus riches d'entre eux acceptent des transferts au bénéfice des plus pauvres.
En attendant, on peut souhaiter que ce qui sera peut-être un « modèle français de croissance » réussisse et fasse des émules.
European Network of Geopolitical Thinking
Eduardo Martínez
The European Network of Geopolitical Thinking, established in April 2011 on the Isle of Thought, Galicia (Spain), aims to contribute to the positioning Europe in the new global geopolitical context.
La reunión constitutiva de la Red Europea de Reflexión Geopolítica tuvo lugar del 26 al 29 de abril de 2011 en San Simón, Isla del Pensamiento, Galicia, España.
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Tendencias 21 (Madrid). ISSN 2174-6850
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