Réseau européen de réflexion géopolitique/European network of geopolitical thinking
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Jean-Paul Baquiast
Sábado, 26 de Noviembre 2011
Barack Obama a ouvert le 13 novembre à Honolulu le forum de coopération économique Asie Pacifique, qui rassemble 20 nations. Il a poursuivi cette première réunion par une tournée d'une semaine qui l'a conduit en Australie.
Officiellement, il a mis l'accent sur la nécessité de poursuivre l'effort d'ouverture des frontières, pour le bien général des économies concernées. Mais ce discours passe de moins en moins bien, non seulement auprès des électeurs américains, mais d'un certain nombre de gouvernements qui redoutent la concurrence inégale de la Chine et du Japon.
Les pays de la zone Asie Pacifique qui se sentent menacés par ce grand et ce petit géants cherchent de leur côté le maintien d'une présence militaire américaine dissuasive. Malheureusement, le Pentagone, confronté à de sévères restrictions budgétaires, semble de moins en moins capable de déployer une telle présence. On notera un paradoxe. La Chine, qui prétend avoir le plus à redouter de gesticulations militaires américaines, notamment au profit de Formose, continue sans hésitations à alimenter par des achats de bons du Trésor américain le déficit fédéral et par conséquent ses dépenses militaires.
Il semble bien qu'en fait la Chine, qui est assoiffée de connaissances technologiques et scientifiques, et qui entretient des dizaines (centaines) de milliers d'étudiants et d'enseignants dans les campus américains, se satisfait pour le moment d'un équilibre encore dominé par l'Amérique. Elle a davantage besoin de pomper dans les compétences de celle-ci, y compris par l'espionnage économique, que d'affirmer une illusoire présence militaire. Cela ne fait évidemment pas l'affaire des autres pays de la zone, qui craignent plus que tout le renforcement économique et diplomatique de la Chine.
Inutile de dire que le forum a, une nouvelle fois, confirmé l'inexistence du poids économique et diplomatique de l'Europe, tant aux yeux de l'Amérique que de la Chine et du Japon.
Les pays de la zone Asie Pacifique qui se sentent menacés par ce grand et ce petit géants cherchent de leur côté le maintien d'une présence militaire américaine dissuasive. Malheureusement, le Pentagone, confronté à de sévères restrictions budgétaires, semble de moins en moins capable de déployer une telle présence. On notera un paradoxe. La Chine, qui prétend avoir le plus à redouter de gesticulations militaires américaines, notamment au profit de Formose, continue sans hésitations à alimenter par des achats de bons du Trésor américain le déficit fédéral et par conséquent ses dépenses militaires.
Il semble bien qu'en fait la Chine, qui est assoiffée de connaissances technologiques et scientifiques, et qui entretient des dizaines (centaines) de milliers d'étudiants et d'enseignants dans les campus américains, se satisfait pour le moment d'un équilibre encore dominé par l'Amérique. Elle a davantage besoin de pomper dans les compétences de celle-ci, y compris par l'espionnage économique, que d'affirmer une illusoire présence militaire. Cela ne fait évidemment pas l'affaire des autres pays de la zone, qui craignent plus que tout le renforcement économique et diplomatique de la Chine.
Inutile de dire que le forum a, une nouvelle fois, confirmé l'inexistence du poids économique et diplomatique de l'Europe, tant aux yeux de l'Amérique que de la Chine et du Japon.
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Jean-Paul Baquiast
Sábado, 19 de Noviembre 2011
Quel est l'auteur de ce passage, écrit le 16 novembre 2011?:
« La démocratie européenne de demain ne connaîtra plus qu'une seule circonscription - les 17 pays qui partagent la même monnaie -, un seul corps électoral - tous les citoyens de la zone euro décidant ensemble de leur destin commun - mais de multiples objets.
La pression (de la crise) a laissé paraître en filigrane une supranationalité intéressante. Aujourd'hui punitive et coercitive, elle peut être demain constructive et enthousiaste. Les citoyens de la zone euro choisiront demain la même stratégie économique, rapprocheront leurs dispositifs sociaux, relieront leurs systèmes éducatifs - avant de fondre un jour leurs politiques régaliennes, diplomatie, justice, défense ».
C'est Christophe Barbier, éditorialiste de l'Express (n° 3150, p. 9), généralement considéré jusqu'à présent comme un conservateur intelligent mais non comme un fédéraliste européen échevelé. Il reprend un discours que nous tenons pour notre part, avec quelques autres, y compris avec des amis espagnols, depuis au moins 4 ans.
Or de tels propos sont de plus en plus fréquents, tant à gauche qu'à droite, tant en France que chez nos voisins continentaux, notamment en Allemagne. Est-ce à dire que la véritable révolution que sera le passage d'une confédération d'Etats souverains à une Europe fédérale souveraine est en marche? Certainement, si des citoyens en nombre croissant reprennent et défendent ce grand projet.
La France pour sa part pourrait faire beaucoup en ce sens. Il faudrait que quelques dirigeants politiques d'envergure internationale le reprennent à leur compte. Un homme comme Nicolas Sarkozy pourrait le faire. Nous l'applaudirions. Il entrerait alors dans l'Histoire, au lieu de se préparer comme il le fait actuellement à tomber dans l'oubli.
Mais bien entendu nous pensons ici à François Hollande. Saurait-il s'affranchir des petits calculs électoraux, du type de celui qui l'ont conduit à cafouiller médiocrement sur la question du nucléaire? S'il devait, tel De Gaulle en juin 1940 choisissant seul de continuer la guerre, décider seul de jouer pleinement la carte de l'Europe fédérale, entraînant le PS avec lui, ce serait maintenant et non dans 6 mois qu'il devrait saisir cette carte tendue par l'Histoire.
Net experts
Fernando Davara
Sábado, 19 de Noviembre 2011
“La inteligencia consiste no sólo en el conocimiento, sino también en la destreza de aplicar los conocimientos en la práctica”. Aristóteles.
El pasado 15 de septiembre de 2011 el Primer Ministro francés, François Fillon, emitió una circular dirigida al Ministro de Estado, los Ministros de su Gabinete y los Secretarios de Estado, sobre el siguiente asunto: “Acción del Estado en materia de Inteligencia Económica”
En dicho documento afirma que la política de Inteligencia Económica de Francia constituye uno de los componentes de la política económica, contribuye al crecimiento, a la vez que preserva la competitividad y la seguridad de las empresas francesas y de los organismos de investigación.
En dicho documento afirma que la política de Inteligencia Económica de Francia constituye uno de los componentes de la política económica, contribuye al crecimiento, a la vez que preserva la competitividad y la seguridad de las empresas francesas y de los organismos de investigación.
European Network of Geopolitical Thinking
Eduardo Martínez
The European Network of Geopolitical Thinking, established in April 2011 on the Isle of Thought, Galicia (Spain), aims to contribute to the positioning Europe in the new global geopolitical context.
La reunión constitutiva de la Red Europea de Reflexión Geopolítica tuvo lugar del 26 al 29 de abril de 2011 en San Simón, Isla del Pensamiento, Galicia, España.
Network Members
Geoeconomía. Blog de Eduardo Olier
Conocimiento. Blog de Fernando Davara
Inteligencia. Blog de Fernando Velasco
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Tendencias 21 (Madrid). ISSN 2174-6850
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