Réseau européen de réflexion géopolitique/European network of geopolitical thinking
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Ce ne sera sans doute pas l'extrémisme islamiste, et moins encore ce qui reste d'Al Qaida, qui menacera les peuples arabes dans leur recherche spontanée vers la liberté. Ce seront les pouvoirs bien installés, gorgés des rentes du pétrole, qui refuseront le sort des Ben Ali et Moubarak bientôt rejoints dans leur chute par Khadafi et le cas échéant Bachar al Hassad.
Ces pouvoirs, on les a déjà vu à l'oeuvre, dans la répression des mouvements populaires au Yemen et à Bahrein. Mais on n'a encore rien vu. Nous avons précédemment indiqué que l'Arabie Saoudite et les principautés du Golfe envisageaient très sérieusement de se doter de l'arme nucléaire, peut-être en se rapprochant pour ce faire du Pakistan. Mais ceci vise en priorité l'Iran et sera long. Le danger, pour elles et dans l'immédiat, vient des populations immigrées, très largement exploitées, auxquelles pourraient s'ajouter une jeunesse autochtones exaspérée par l'absence d'ouverture des oligarchies dominantes.
Cependant, en Arabie Saoudite et plus encore dans les Emirats Arabes Unis, la faiblesse de ces oligarchies et des gouvernement qui les représentent tient à l'absence de véritables armées de métiers. Il ne suffit pas d'acquérir à force de pétro-dollars les matériels les plus sophistiqués, il faut disposer des hommes capables de les utiliser, y compris pour réprimer dans l'oeuf les mouvements de foule, fussent-ils pacifiques, qui pourraient comme en Libye dégénérer en combats de rue. Pour ce faire, quoi de plus commode que faire appel à des mercenaires. Les pétro-dollars ne manquent pas pour les rémunérer et les armer. Quant aux hommes, ils sont désormais disponibles en quantité quasi illimitée. Il suffit de puiser dans les personnels recrutés par milliers au sein des sociétés de sécurité qui se désengagent actuellement des théâtres irakien et afghan.
Un article éclairant que vient de publier le New York Times, journal qui n'est pas cependant connu par des tendances antimilitaristes et moins encore antiaméricaines, montre comment par exemple un certain Erik Prince, fondateur de Blackwater Worlwide et milliardaire, est en train de mettre en place de véritables petites armées privées dans les Emirats, à commencer par Abu Dhabi. Le prince régnant d'Abu Dhabi, et régent de fait des autres Emirats, Sheik Mohamed bin Zayed al-Nahyan (photo) a consenti des contrats de plusieurs milliardss de dollars à des compagnies telles que Reflex Response, filiales de Blackwater, dont les missions sont très larges. Elles vont de la protection des installations immobilières jusqu'à la destruction des oppositions jugées dangereuses, en passant par l'élimination dans l'oeuf des manifestants désarmés pouvant se plaindre des abus du régime. Le cas échéant, ces compagnies sont suffisamment équipées pour se comporter en véritables forces spéciales, voire en petites armées professionnelles.
Leur principal atout est qu'elles recrutent les « chiens de guerre » occidentaux qui ne manquent pas aux Etats-Unis, dans les pays d'Amérique centrale ni même bien entendu en Europe, y compris en France comme l'a montré un incident récent. Le chômage régnant dans ces pays favorise les vocations d'hommes de mains très expérimentés, tout au service de leurs employeurs. Selon le NewYork Times, les ambassades américaines, officiellement tenues à l'écart de ces opérations, les considéreraient avec bienveillance. Barack Obama est pris entre deux soucis: saluer, au moins verbalement, la « démocratisation » des régimes arabes et veiller à ce que le pétrole, les voies de communication et les multiples profits tenant à une forte influence américaine dans la région ne soient pas dilapidés par des mouvements révolutionnaires dont on sait comment ils commencent mais dont nul ne peut dire où ils s'arrêtent. Dans une moindre mesure, les gouvernements européens sont confrontés au même dilemme. Pour cela, l'action de forces spéciales privées mais fidèles à l'idéal occidental est inestimable.
Ceci pour dire que les futurs jeunes « révolutionnaires » souhaitant réformer les pays du Golfe ne pourront pas seulement compter sur Twitter pour faire entendre leurs revendications.
Ces pouvoirs, on les a déjà vu à l'oeuvre, dans la répression des mouvements populaires au Yemen et à Bahrein. Mais on n'a encore rien vu. Nous avons précédemment indiqué que l'Arabie Saoudite et les principautés du Golfe envisageaient très sérieusement de se doter de l'arme nucléaire, peut-être en se rapprochant pour ce faire du Pakistan. Mais ceci vise en priorité l'Iran et sera long. Le danger, pour elles et dans l'immédiat, vient des populations immigrées, très largement exploitées, auxquelles pourraient s'ajouter une jeunesse autochtones exaspérée par l'absence d'ouverture des oligarchies dominantes.
Cependant, en Arabie Saoudite et plus encore dans les Emirats Arabes Unis, la faiblesse de ces oligarchies et des gouvernement qui les représentent tient à l'absence de véritables armées de métiers. Il ne suffit pas d'acquérir à force de pétro-dollars les matériels les plus sophistiqués, il faut disposer des hommes capables de les utiliser, y compris pour réprimer dans l'oeuf les mouvements de foule, fussent-ils pacifiques, qui pourraient comme en Libye dégénérer en combats de rue. Pour ce faire, quoi de plus commode que faire appel à des mercenaires. Les pétro-dollars ne manquent pas pour les rémunérer et les armer. Quant aux hommes, ils sont désormais disponibles en quantité quasi illimitée. Il suffit de puiser dans les personnels recrutés par milliers au sein des sociétés de sécurité qui se désengagent actuellement des théâtres irakien et afghan.
Un article éclairant que vient de publier le New York Times, journal qui n'est pas cependant connu par des tendances antimilitaristes et moins encore antiaméricaines, montre comment par exemple un certain Erik Prince, fondateur de Blackwater Worlwide et milliardaire, est en train de mettre en place de véritables petites armées privées dans les Emirats, à commencer par Abu Dhabi. Le prince régnant d'Abu Dhabi, et régent de fait des autres Emirats, Sheik Mohamed bin Zayed al-Nahyan (photo) a consenti des contrats de plusieurs milliardss de dollars à des compagnies telles que Reflex Response, filiales de Blackwater, dont les missions sont très larges. Elles vont de la protection des installations immobilières jusqu'à la destruction des oppositions jugées dangereuses, en passant par l'élimination dans l'oeuf des manifestants désarmés pouvant se plaindre des abus du régime. Le cas échéant, ces compagnies sont suffisamment équipées pour se comporter en véritables forces spéciales, voire en petites armées professionnelles.
Leur principal atout est qu'elles recrutent les « chiens de guerre » occidentaux qui ne manquent pas aux Etats-Unis, dans les pays d'Amérique centrale ni même bien entendu en Europe, y compris en France comme l'a montré un incident récent. Le chômage régnant dans ces pays favorise les vocations d'hommes de mains très expérimentés, tout au service de leurs employeurs. Selon le NewYork Times, les ambassades américaines, officiellement tenues à l'écart de ces opérations, les considéreraient avec bienveillance. Barack Obama est pris entre deux soucis: saluer, au moins verbalement, la « démocratisation » des régimes arabes et veiller à ce que le pétrole, les voies de communication et les multiples profits tenant à une forte influence américaine dans la région ne soient pas dilapidés par des mouvements révolutionnaires dont on sait comment ils commencent mais dont nul ne peut dire où ils s'arrêtent. Dans une moindre mesure, les gouvernements européens sont confrontés au même dilemme. Pour cela, l'action de forces spéciales privées mais fidèles à l'idéal occidental est inestimable.
Ceci pour dire que les futurs jeunes « révolutionnaires » souhaitant réformer les pays du Golfe ne pourront pas seulement compter sur Twitter pour faire entendre leurs revendications.
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Declaración
Red Europea de Reflexión Geopolítica
Lunes, 16 de Mayo 2011
Por uma Soberania e Geopolítica Europeia
Illa de São Simão (Redondela, Pontevedra, Galiza, Espanha), 29 de Abril de 2011
Os abaixo-assinados, reunidos em São Simão, Ilha do Pensamento, do 26 ao 29 de Abril de 2011, em nome das instituições que representam,
DECLARAM:
1. O mundo está numa situação de complexidade e incerteza geopolítica provocadas pela globalização económica e a evolução do mundo multipolar que surdiu após a queda do Muro de Berlim, bem como consequência da geopolítica do medo que se tem instaurado a partir do 11 de Setembro de 2001.
2. A situação anterior deu lugar a uma profunda crise, particularmente económica, marcada por mudanças nas relações de poder das potências mundiais, o que provocou um período de recomposição da geopolítica global.
3. Esta crise também transformou a mundialização/globalização numa concorrência multipolar que outorga à Europa a oportunidade de converter-se num ator fundamental da geopolítica e geoeconomia global.
4. Contudo, a Europa padece agudas debilidades económicas e políticas que constrangem a sua ação no mundo geopolítico global.
5. Para ultrapasar as suas limitações, a Europa há-de alcançar novos consensos (relativamente aos seus territórios, povos e cultura), dotar-se de uma visão geopolítica, inventar uma nova forma de soberania não hegemónica e potenciar os seus sistemas de segurança, para os que a prevenção e antecipação e, conseguintemente, a inteligência, são chaves.
6. As suas prioridades devem ser:
i. Proteger o seu modelo de sociedade, os seus valores culturais e democráticos, a sua identidade, povos e territórios.
ii. Superar a sua dependência tecnológica, particularmente no campo das TIC, das novas formas de geração de energia e convergência NBIC, bem como nos campos do Espaço, a Segurança e a Defesa, tanto nos seus aspectos interior como multinacional.
iii. Avaliar os orçamentos necessários para o desenvolvimento das tecnologias de soberania (num prazo de 10 a 15 anos) e determinar qual é o investimento público a realizar.
iv. Prever os grandes desafios demográficos, ambientais e geopolíticos, para o que a inteligência é um fator fundamental.
v. Fomentar a cooperação público-privada.
vi. Potenciar a formação como fator de mudança social.
vii. Generalizar o uso fluente de 4 idiomas na população européia (língua materna, latina, germânica e eslava), e promover as tecnologias de tradução automática inteligente.
viii. Gerar, através da formação, pessoas autenticamente líderes que sejam referentes para a nossa sociedade.
ACORDAM:
1. Criar a Rede Europeia de Reflexão Geopolítica com a finalidade de contribuir para o posicionamento da Europa no novo contexto geopolítico mundial.
2. Esta Rede Europeia de Reflexão Geopolítica trabalhará num horizonte temporal de 10 anos e terá como fim apresentar propostas e criar documentos de análise crítica com um espírito construtivo de colaboração com empresas e instituições. Estes documentos serão difundidos por Internet e/ou meios tradicionais através das instituições envolvidas e serão entregues também a uma larga listagem de dirigentes políticos, empresariais e parlamentares, tanto nacionais como europeus.
3. Esta Rede estará aberta à participação doutras instituições e expertos, originários doutros países europeus (incluída Rússia), da África mediterrânea, da América Latina e da Ásia-Pacífico, que quiserem achegar idéias para a reflexão geopolítica no contexto global.
4. Esta Rede, embora desenvolva de modo continuado as suas atividades através de Internet, principalmente estabelece a Ilha do Pensamento como a sua sede permanente.
5. Esta Rede reunir-se-á novamente na Ilha do Pensamento no ano 2012, com a participação de expertos e instituições doutros países europeus, ademais da França e a Espanha.
Assinam (por ordem alfabética):
Jean Paul Baquiast, Presidente da associação Automates Intelligents
Fernando Davara Rodríguez, Reitor da Sociedad de Estudios Internacionales (SEI)
Jean-Claude Empereur, Vicepresidente delegado da Union Paneuropéenne France.
Eduardo Martínez, Editor de Tendencias21
Eduardo Olier, Presidente do Instituto Choiseul España
Xulio Ríos, Director do Instituto Galego de Análise e Documentación Internacional (IGADI)
Fernando Velasco, Director da Cátedra Servizos de Intelixencia e Sistemas Democráticos.
Illa de São Simão (Redondela, Pontevedra, Galiza, Espanha), 29 de Abril de 2011
Os abaixo-assinados, reunidos em São Simão, Ilha do Pensamento, do 26 ao 29 de Abril de 2011, em nome das instituições que representam,
DECLARAM:
1. O mundo está numa situação de complexidade e incerteza geopolítica provocadas pela globalização económica e a evolução do mundo multipolar que surdiu após a queda do Muro de Berlim, bem como consequência da geopolítica do medo que se tem instaurado a partir do 11 de Setembro de 2001.
2. A situação anterior deu lugar a uma profunda crise, particularmente económica, marcada por mudanças nas relações de poder das potências mundiais, o que provocou um período de recomposição da geopolítica global.
3. Esta crise também transformou a mundialização/globalização numa concorrência multipolar que outorga à Europa a oportunidade de converter-se num ator fundamental da geopolítica e geoeconomia global.
4. Contudo, a Europa padece agudas debilidades económicas e políticas que constrangem a sua ação no mundo geopolítico global.
5. Para ultrapasar as suas limitações, a Europa há-de alcançar novos consensos (relativamente aos seus territórios, povos e cultura), dotar-se de uma visão geopolítica, inventar uma nova forma de soberania não hegemónica e potenciar os seus sistemas de segurança, para os que a prevenção e antecipação e, conseguintemente, a inteligência, são chaves.
6. As suas prioridades devem ser:
i. Proteger o seu modelo de sociedade, os seus valores culturais e democráticos, a sua identidade, povos e territórios.
ii. Superar a sua dependência tecnológica, particularmente no campo das TIC, das novas formas de geração de energia e convergência NBIC, bem como nos campos do Espaço, a Segurança e a Defesa, tanto nos seus aspectos interior como multinacional.
iii. Avaliar os orçamentos necessários para o desenvolvimento das tecnologias de soberania (num prazo de 10 a 15 anos) e determinar qual é o investimento público a realizar.
iv. Prever os grandes desafios demográficos, ambientais e geopolíticos, para o que a inteligência é um fator fundamental.
v. Fomentar a cooperação público-privada.
vi. Potenciar a formação como fator de mudança social.
vii. Generalizar o uso fluente de 4 idiomas na população européia (língua materna, latina, germânica e eslava), e promover as tecnologias de tradução automática inteligente.
viii. Gerar, através da formação, pessoas autenticamente líderes que sejam referentes para a nossa sociedade.
ACORDAM:
1. Criar a Rede Europeia de Reflexão Geopolítica com a finalidade de contribuir para o posicionamento da Europa no novo contexto geopolítico mundial.
2. Esta Rede Europeia de Reflexão Geopolítica trabalhará num horizonte temporal de 10 anos e terá como fim apresentar propostas e criar documentos de análise crítica com um espírito construtivo de colaboração com empresas e instituições. Estes documentos serão difundidos por Internet e/ou meios tradicionais através das instituições envolvidas e serão entregues também a uma larga listagem de dirigentes políticos, empresariais e parlamentares, tanto nacionais como europeus.
3. Esta Rede estará aberta à participação doutras instituições e expertos, originários doutros países europeus (incluída Rússia), da África mediterrânea, da América Latina e da Ásia-Pacífico, que quiserem achegar idéias para a reflexão geopolítica no contexto global.
4. Esta Rede, embora desenvolva de modo continuado as suas atividades através de Internet, principalmente estabelece a Ilha do Pensamento como a sua sede permanente.
5. Esta Rede reunir-se-á novamente na Ilha do Pensamento no ano 2012, com a participação de expertos e instituições doutros países europeus, ademais da França e a Espanha.
Assinam (por ordem alfabética):
Jean Paul Baquiast, Presidente da associação Automates Intelligents
Fernando Davara Rodríguez, Reitor da Sociedad de Estudios Internacionales (SEI)
Jean-Claude Empereur, Vicepresidente delegado da Union Paneuropéenne France.
Eduardo Martínez, Editor de Tendencias21
Eduardo Olier, Presidente do Instituto Choiseul España
Xulio Ríos, Director do Instituto Galego de Análise e Documentación Internacional (IGADI)
Fernando Velasco, Director da Cátedra Servizos de Intelixencia e Sistemas Democráticos.
Le « nouveau FMI » tel qu'il avait émergé des remaniements apportés personnellement par DSK depuis quelques mois n'avait rien pour plaire, non seulement à Wall Street, mais à l'ensemble du lourd appareil d'Etat américain, y compris à Barack Obama lui-même.
L'appui potentiel qu'il apportait désormais à l'Union européenne et à la BCE pour leur permettre d'échapper au démantèlement pays par pays de la zone euro systématiquement entrepris par eux ne pouvait qu'agacer.
Nous n'approuvons certes pas la politique de redressement au forceps conseillé par le FMI et mis en oeuvre par l'Union. Celle-ci pourrait faire beaucoup plus (Voir notre article précédent sur ce blog Vive les Banques, à bas les Grecs) mais cette politique valait mieux que la démission totale non seulement devant les marchés mais face à l'impérialisme du dollar qui aurait résulté d'un laissez-faire généralisé.
Cependant les Etats-Unis avaient bien plus encore à craindre du FMI. Beaucoup d'experts (voir note 1) pensent qu'une méga-crise dont la source ne sera pas européenne ni chinoise mais strictement américaine se prépare ces jours-ci. Le FMI aurait eu l'intention de la dénoncer clairement, selon les bruits qui courent. Barack Obama en aurait été la première victime. C'en était trop. Dans cette crise, les Etats-Unis auront besoin d'un FMI redevenu aux ordres. Washington devait agir, avec les méthodes musclées que partagent tous les grands Etats menacés dans leur avenir.
Quoi de mieux que frapper le FMI à la tête. La réputation de DSK était ainsi faite qu'il suffisait d'une petite manipulation bien montée pour l'abattre, sans même que la victime y mette du sien, c'est-à-dire sans même attendre que DSK adopte le comportement criminel qui lui est reproché. On ne prête qu'aux riches.
Précisons sur ce point que selon les « libertins », qui savent en général ce dont ils parlent, le profil d'un violeur n'est absolument pas celui d'un séducteur, même compulsif. On ne voit vraiment pas en quoi la libido de DSK avait besoin de violenter en 5 minutes une femme de chambre sur le rebord d'une baignoire pour s'épanouir.
Nous serons peut-être conduits à changer d'hypothèse sur tout cela dans les jours qui viennent, mais pour le moment celle qui est résumée ici nous paraît la plus explicative.
1)Voir par exemple le bulletin du GEAB. Que l'on ne voit pas là parole d'évangile, mais le diagnostic est bon à lire quand même.
* Le GEAB-LEAP dispose aussi d'un bulletin en espagnol.
Nous n'approuvons certes pas la politique de redressement au forceps conseillé par le FMI et mis en oeuvre par l'Union. Celle-ci pourrait faire beaucoup plus (Voir notre article précédent sur ce blog Vive les Banques, à bas les Grecs) mais cette politique valait mieux que la démission totale non seulement devant les marchés mais face à l'impérialisme du dollar qui aurait résulté d'un laissez-faire généralisé.
Cependant les Etats-Unis avaient bien plus encore à craindre du FMI. Beaucoup d'experts (voir note 1) pensent qu'une méga-crise dont la source ne sera pas européenne ni chinoise mais strictement américaine se prépare ces jours-ci. Le FMI aurait eu l'intention de la dénoncer clairement, selon les bruits qui courent. Barack Obama en aurait été la première victime. C'en était trop. Dans cette crise, les Etats-Unis auront besoin d'un FMI redevenu aux ordres. Washington devait agir, avec les méthodes musclées que partagent tous les grands Etats menacés dans leur avenir.
Quoi de mieux que frapper le FMI à la tête. La réputation de DSK était ainsi faite qu'il suffisait d'une petite manipulation bien montée pour l'abattre, sans même que la victime y mette du sien, c'est-à-dire sans même attendre que DSK adopte le comportement criminel qui lui est reproché. On ne prête qu'aux riches.
Précisons sur ce point que selon les « libertins », qui savent en général ce dont ils parlent, le profil d'un violeur n'est absolument pas celui d'un séducteur, même compulsif. On ne voit vraiment pas en quoi la libido de DSK avait besoin de violenter en 5 minutes une femme de chambre sur le rebord d'une baignoire pour s'épanouir.
Nous serons peut-être conduits à changer d'hypothèse sur tout cela dans les jours qui viennent, mais pour le moment celle qui est résumée ici nous paraît la plus explicative.
1)Voir par exemple le bulletin du GEAB. Que l'on ne voit pas là parole d'évangile, mais le diagnostic est bon à lire quand même.
* Le GEAB-LEAP dispose aussi d'un bulletin en espagnol.
European Network of Geopolitical Thinking
Eduardo Martínez
The European Network of Geopolitical Thinking, established in April 2011 on the Isle of Thought, Galicia (Spain), aims to contribute to the positioning Europe in the new global geopolitical context.
La reunión constitutiva de la Red Europea de Reflexión Geopolítica tuvo lugar del 26 al 29 de abril de 2011 en San Simón, Isla del Pensamiento, Galicia, España.
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Conocimiento. Blog de Fernando Davara
Inteligencia. Blog de Fernando Velasco
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Red Europea de Reflexión Geopolítica.Réseau Européen de Réflexion Géopolitique.European network of geopolitical thinking
Tendencias 21 (Madrid). ISSN 2174-6850
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