Réseau européen de réflexion géopolitique/European network of geopolitical thinking
|
|
|
Declaración
Red Europea de Reflexión Geopolítica
Domingo, 15 de Mayo 2011
2011年4月29日
サン・シモン島(スペイン ガリシア自治州ポンテベドラ県レドンデーラ)にて
2011年4月26日~29日にサン・シモン島(ペンサミエント島)に会し、各機関を代表して下記に署名した者は、以下のとおり宣言する。
1. 世界は、ベルリンの壁崩壊以降の経済のグローバリゼーションおよび多極化の進展、そして2001年の9・11事件によってもたらされた恐怖の地政学の結果として、複雑な状況、不確かな地政学に直面している。
2. 上記の状況は深刻な危機、特に経済的危機をもたらした。世界の強国の力関係の変化に特徴づけられるこの危機は、グローバルな地政学の再構成の時期と言える。
3. また、この危機は世界化・グローバリゼーションの状況から、欧州に地政学およびグローバル経済における重要なアクターとなる機会を与える多極化競争の時代をもたらした。
4. しかしながら、欧州はグローバルな地政学の世界での行動を制約する深刻な政治経済的弱さに苦しんでいる。
5. この制約から脱するため、欧州は(領土、民族、文化に関する)新たな合意を形成し、地政学のビジョンを作り上げ、覇権主義的ではない新たな主権の形態を考案し、欧州の安全保障体制を強化すべきである。その予防策・先行策として知性が鍵となる。
6. 優先事項は以下のとおりである。
i) 欧州の社会規範、文化的民主的価値観、アイデンティティー、民族、領土を守ること。
ii)技術的依存からの脱却。特に情報コミュニケーション分野、新エネルギー分野、NBIC(ナノバイオIT融合)分野、宇宙開発分野、安全保障・防衛分野。
iii)主権に係る技術開発(10年~15年間)のために必要な予算を見積もり、何に公共投資すべきかを明らかにすること。
iv)深刻な人口問題、環境問題、地政学的問題の予測。そのためには知性が重要な要素となる。
v)パブリック・プライベート・パートナー(PPP)の促進。
vi)社会変革をなす人材育成の強化。
vii)欧州において、日常的に4つの言語(母語、ラテン系言語、ゲルマン系言語、スラブ系言語)の使用を一般化すること。また、性能の良い自動翻訳技術を促進すること。
viii)人材育成を通じて、私たちの社会における真のリーダーを誕生させること。
また、サン・シモン島に会した署名者は、以下のとおり合意した。
1. 世界の新たな地政学における欧州の地位向上を目的として、「地政学を熟考する欧州ネットワーク」を創設する。
2. 本ネットワークの活動期間は10年間とし、企業や諸機関との積極的協力の下、提言および批判的分析による報告書の作成を任務とする。これらの報告書は、関係機関を通じて、インターネットや既存メディアで周知させ、さらに、国内・欧州の議会や企業の指導者にも発信する。
3. 本ネットワークは、グローバル社会における地政学を熟考する上でアイディアを提供したい他の欧州諸国(ロシアを含む)や地中海沿岸のアフリカ諸国、ラテンアメリカの機関や専門家に対しても門戸を広げる。
4. 本ネットワークの活動は、インターネットを通じて絶え間なく実施させるが、常設の拠点をペンサミエント島(サン・シモン島)に設置する。
5. 本ネットワークの次回の会合は、2012年にペンサミエント島で開催され、フランスとスペインだけでなく、他の欧州諸国の専門家や機関の参加を予定している。
署名(アルファベット順)
ジャン・ポール・バキアス(知的オートマトン協会代表)
フェルナンド・ダヴァーラ・ロドリゲス(国際研究学会 (SEI)会長)
ジャン・クロッド・エンペヘール(フランス汎欧州連合副代表)
エドゥアルド・マルティネス(テンデンシア21発行者)
エドゥアルド・オリエール(スペインショワズール研究所代表)
シューリオ・リオス(ガリシア国際情報研究所(IGADI)所長)
フェルナンド・ベラスコ(知性・民主制サービス教授会代表)
Comentarios
On trouve sous ce titre surprenant, dans un blog publié par le journal financier Challenges, signé par un gestionnaire de fonds d'investissement, un article qui met en cause avec virulence le rôle excessif des banques dans la conduite des politiques européennes, et l'appui qu'elles reçoivent de la part des gouvernements nationaux et des institutions de l'Union, incluant la Banque centrale européenne.
Référence. L'article de Challenges
Notre première réaction est d'approuver sans réserves les propos de l'auteur, à commencer par l'en-tête de l'article: « La Grèce ploie sous un fardeau insupportable de prêts accordés généreusement par des banques notamment allemandes, mais dès que l’on ose parler de restructuration, c’est un tollé général. Du premier ministre grec au président de la BCE, du commissaire européen aux Affaires économiques et monétaires au directeur général du FMI, les intégristes de la finance font haro sur les impies qui osent envisager…de faire perdre de l’argent aux banques. On pourrait, certainement à tort, en conclure que la priorité absolue de la politique des banques centrales et des états européens est de… sauver les banques ».
« Car les pertes des banques sont bien l’unique obstacle devant une restructuration. Il vaut mieux faire ployer la Grèce sous le poids de sa dette, étrangler son économie et bloquer sa croissance par un plan de rigueur brutal , obliger les Grecs modestes, fonctionnaires ou salariés du privé à se serrer la ceinture ou à rester au chômage, plutôt que d’écorner même de façon minimale la situation financière des banques grecques ou étrangères qui ont allègrement prêté à la Grèce. Bel exemple de « hasard moral » : les conséquences des imprudences des banques sont payés par d’autres, ce qui va encourager les banque à l’imprudence....
« C’est normal, disent les experts : des pertes importantes dans les banques européennes feraient courir un risque « systémique » à l’économie européenne… Ah bon ? Quel risque systémique ? Les difficultés voire la faillite de quelques banques auraient bien sûr un impact sur le bonus ou l’emploi des dirigeants de ces banques. Mais en coupant les branches malades du système bancaire européen, ne permettraient elles pas de restructurer un secteur inefficace, ne laissant subsister que les banques les plus productives et les mieux gérées ? ».
Avec un peu de recul, que penser des affirmations qui précèdent?
Que signifie exactement le terme de « restructuration de la dette »?
Quant il s'agit des dettes des particuliers, on désigne par cette expression l'opération par laquelle une banque ou un organisme financier reprend à son compte une ou plusieurs dettes pesant sur un emprunteur et auxquelles il ne peut faire face (crédit à la consommation, crédit immobilier, crédit personnel, découvert, retard de paiement, retard d’impôts, retard de charges). A cette fin, une nouvelle banque reprend à son compte toutes les dettes du client après les avoir directement rachetées auprès des différents organismes financier préteurs. Ainsi le client n’aura plus qu’un seul crédit à rembourser, soit une seule mensualité, auprès d’un unique organisme financier. Cette technique permet de diminuer le taux d’endettement des personnes physiques en allongeant la durée du prêt et en diminuant le taux d’intérêt pratiqué.
Dans le cas de la restructuration de la dette publique grecque, plusieurs formules ont été envisagées, pouvant s'appliquer à la Grèce mais aussi à des pays éprouvant les mêmes difficultés. Une première hypothèse serait de permettre à la Grèce de racheter sa propre dette grâce à des fonds alloués par le Fonds européen de stabilité financière (FESF), à des taux d'intérêts plus avantageux que ceux qu'elle paie actuellement.
Les experts du FMI ont envisagé une autre forme de restructuration. Il faudrait dans un premier temps allonger de manière significative la durée de remboursement des emprunts d'Etat grecs. Il pourrait également être envisagé de réduire le montant (principal) qu'Athènes doit verser à ses créanciers. Ainsi le FMI pourrait étendre de trois à sept ans la période de remboursement du prêt d'environ 30 milliards d'euros octroyé à la Grèce, afin de s'aligner sur la prolongation accordée par la zone euro à Athènes précédemment.
Au delà, que faire? La dette grecque était de l'ordre de 340 milliards d'euros à la fin 2010. Sur ce montant, quelque 80 milliards d'euros sont entre les mains de banques et de fonds, et 50 milliards sont détenus par la BCE. L'Union européenne et le FMI ont jusqu'à présent apporté 50 milliards d'euros au pays dans le cadre d'un plan d'aide d'un montant total de 110 milliards d'euros.
Le scénario qui serait examiné en premier concernera un allongement de la durée de remboursement de la dette pouvant aller jusqu'à 30 ans. Dans ces conditions, les créanciers privés (banques et fonds) pourraient se voir offrir de nouvelles obligations portant le même montant que les anciennes, mais dotées d'une durée plus longue. On pourrait aussi réduire le montant des coupons de remboursement tout en allongeant la durée de ce dernier. Il y aurait perte pour les prêteurs, mais perte modérée.
En pratique, rien n'est encore pour le moment décidé, ni par le FMI ni par la BCE ni par le gouvernement grec. Celui-ci, par la voix de George Papaconstantinou, ministre grec des finances, affirme que « la dette publique grecque est soutenable. Il suffirait d'allonger les délais de remboursement des 110 milliards d'euros prêtés aux partenaires de la Grèce et baisser un peu encore le taux d'intérêt ». Les mesures de rigueur drastiques prises par ailleurs en matière de dépenses publiques permettraient ainsi, selon le gouvernement, à la Grèce de faire face à ses diverses échéances.
Observons que l'allongement des délais de paiement et la diminution des taux d'intérêt constitueraient déjà une forme de restructuration, dont ne manqueront pas de se plaindre les créanciers privés. Mais ce ne sont pas eux qu'il faut craindre dorénavant. Les mesures d'austérité renforcées décidées afin de diminuer les charges de l'Etat grec sont en train de provoquer manifestations et grèves de la part de la population, susceptibles de s'amplifier d'une façon inattendue dans les prochaines semaines. Certains, inspirés de l'exemple des « révolutions arabes », pensent qu'elles pourraient dégénérer en crise de régime.
Une restructuration de la dette souveraine de la Grèce continuerait donc à s'imposer, en des termes beaucoup plus radicaux: diminuer autoritairement les montants en capital à rembourser, ainsi que les taux d'intérêts, afin de diminuer voire supprimer les sacrifices imposés aux contribuables et aux citoyens. Ceci provoquerait très vraisemblablement une « révolte » des préteurs privés, banques et fonds d'investissement dont beaucoup sont européens et appuyés par leurs gouvernements. Il en résulterait par voie de conséquence et selon les propos alarmistes des agences de notation, que le gouvernement ne trouverait plus de prêteurs sur le marché privé.
Mais si la BCE se comportait comme la Fed américaine, elle viendrait en soutien des Etats en rachetant leurs dettes, c'est-à-dire en prêtant elle-même à ces Etats de quoi faire face à leurs engagements. Les Etats échapperaient ainsi à la « tyrannie des marchés » ou aux opérations d'aide intéressée, sous forme de rachats d'actifs, proposé par des pays créditeurs, Chine ou monarchies du Golfe. Il en résulterait une dépréciation de l'euro sur les marchés de change et une certaine relance, sans doute d'ailleurs modérée, des pressions inflationnistes. La mesure n'aurait pas que des inconvénients, car elle favoriserait les exportations européennes tout en freinant les consommations- gaspillages. Cependant aujourd'hui, la BCE ne peut pratiquer une telle politique car les Etats, ou certains d'entre eux, notamment l'Allemagne, refuseraient d'engager la valeur de l'euro au profit de gouvernements présentés comme laxistes.
Restructuration ou non, les banques n'auront rien à craindre
Revenons cependant à la question d'une restructuration modérée de la dette grecque ou d'autres dettes souveraines européennes se trouvant dans la même situation. Les banques, comme le souligne l'article cité, s'y refusent. Elles sont soutenues par leurs gouvernements, compte-tenu en partie des liens étroits d'intérêts qui les unissent. L'argument simple qui est présenté est que les banques ne doivent pas être « punies » pour le laxisme de certains Etats européens. Mais l'argument mérite d'être discuté. Pourquoi ne pas punir les banques, alors que la crise précédente est née de leur propension à faire des prêts spéculatifs sans se préoccuper un instant de la viabilité des opérations (notamment immobilières) engagées ou garanties, non plus que de la solvabilité des emprunteurs. Des bulles ont été crées, elles se sont effondrées. Sans les politiques laxistes des banques, encouragées il est vrai par des gouvernements favorisant le crédit facile pour des motifs électoraux, rien de tel ne se serait produit. Il serait donc logique de faire supporter aux banques une partie des coûts découlant de la restructuration voire de l'annulation de la dette des Etats à bout de ressources.
Mais on doit se poser la question de savoir qui, au sein des banques, serait effectivement puni par les pertes éventuelles de celles-ci. Est-ce que ce seront les dirigeants ou les actionnaires qui verraient diminuer leurs rémunérations exorbitantes? Sûrement pas. Ces catégories trouveront de nombreuses méthodes leur permettant d'échapper aux pertes. Ce seront inévitablement les petits épargnants ayant confié leurs économies aux banques, dans le cadre de la fonction banque de dépôt et caisse d'épargne qui jusque là paraissait protégée. Ce seront aussi les PME faisant appel aux banques pour financer d'indispensables prêts aux investissements. Ce seront donc finalement les citoyens qui sous forme de pertes d'épargne ou de récession verront s'ajouter de nouvelles pénalités à la rigueur portant sur les budgets publics et les comptes sociaux. Dans les Etats ne souffrant pas aujourd'hui de difficultés dans le remboursement de leurs dettes, comme l'Allemagne ou la France, les chefs de gouvernement prendront le prétexte de la défense de ces petits épargnants et emprunteurs pour maintenir intacts les privilèges des banques.
Il résulte de cette analyse, ce que ne souligne pas assez l'auteur de l'article, que le secteur bancaire tout entier, appuyé par les gouvernements et l'Union européenne avec qui il a partie liée (ce que l'on nommerait aux Etats-Unis un très puissant lobby politico-financier), dispose d'assez de pouvoirs, en Europe comme dans le reste du monde, pour faire peser sur les citoyens et producteurs de la base l'essentiel des charges et des risques de l'activité économique, en conservant pour lui les bénéfices normaux ou spéculatifs résultant de cette activité.
Nationaliser les banques? Et après?
La seule méthode qu'auraient les populations européennes pour échapper à cet enfermement serait de se doter de gouvernements décidés non seulement à réglementer la banque et la finance, mais mieux encore à les nationaliser. Encore faudrait-il que ces nationalisations mettent à la tête des organismes considérés des représentants des forces économiques réellement productives (l'économie réelle), ainsi que des représentants des autres composantes sociales, notamment les salariés et retraités. Les rares expériences historiques de tels changements ont montré qu'en fait ce furent des représentants des oligarchies qui ont pris le pouvoir et mis les banques nationalisés à leur service. Comme de toutes façons ce sont aujourd'hui ces mêmes oligarchies qui exercent le gouvernement, il serait vain d'attendre d'elles qu'elles se sabordent au profit des travailleurs, des petits épargnants et plus généralement des citoyens qui supportent seuls le poids de l'exploitation imposée par la pieuvre de la finance.
Certains observateurs, transposant la question de la dette de l'Etat grec à celle de la dette de l'Etat fédéral américain, s'amusent à envisager ce qui se passerait si ce dernier refusait de rembourser les quelques 1.000 milliards de bons du trésor et autres emprunts dont il a la charge. La moitié en est détenue par des investisseurs étrangers, chinois ou arabes. Serait-ce un casus belli? Serait-ce au contraire le signal donné pour la recherche de nouveaux accommodements permettant encore quelques années à la finance mondiale de poursuivre son jeu pervers, en prêtant sans espoir de retour (mais non sans bénéfices immédiats) à l'Etat américain les sommes lui permettant de poursuivre des aventures diplomatiques et militaires dont le monde tout entier fait les frais? Bien subtil serait celui qui pourrait dire de quoi dans ces perspectives l'avenir sera fait.
Declaración
Red Europea de Reflexión Geopolítica
Jueves, 12 de Mayo 2011
Per una Sovranità e Geopolitica Europea
Isola di San Simón (Redondela, Pontevedra, Galizia, Spagna), 29 aprile 2011.
I firmatari, riunitisi a San Simón, Isola del Pensiero, dal 26 al 29 aprile 2011, a nome delle istituzioni che rappresentano,
DICHIARANO:
1. Il mondo attraversa una situazione di complessità ed incertezza geopolítica riconducibile alla globalizzazione economica ed allo sviluppo del mondo multipolare emerso dopo la caduta del
Muro di Berlino. Tale situazione è anche la conseguenza della geopolitica della paura sorta a partire dall’11 settembre 2001.
2. La precedente situazione ha determinato una profonda crisi, particularmente economica, contraddistinta da cambiamenti nei rapporti di potere delle potenze mondiali, il che ha avviato un periodo di ridefinizione della geopolitica globale.
3. Questa crisi ha inoltre trasformato la mondializzazione/globalizzazione in una concorrenza multipolare che concede all’Europa l’opportunità di diventare attore principale della geopolitica e la geoeconomia globale.
4. Tuttavia, l’Europa presenta gravi debolezze economiche e politiche che condizionano la sua azione nel mondo geopolitico globale.
5. Per superare i suoi limiti, l’Europa deve ottenere ulteriori consensi (sui suoi territori, popoli e cultura), modellare una visione geopolitica, inventare un nuovo modello de sovranità non egemonica e potenziare i suoi sistemi di sicurezza, per cui la prevenzione e l’anticipazione e, dunque, l’Intelligence, sono fattori chiave.
6. Le sue priorità devono essere:
• Tutelare il suo modello di società, i suoi valori culturali e democratici, la sua identità, i suoi popoli e territori;
• Superare la sua dipendenza tecnologica, in particolare nel campo delle TIC, delle nuove fonti di energia e convergenza NBIC, nonché nel settore dello Spazio, la Sicurezza e la Difesa, nei loro aspetti sia interni sia multinazionali;
• Valutare i capitali necessari per lo sviluppo delle tecnologie di sovranità (in un termine di 10-15 anni) e stabilire il relativo investimento pubblico;
• Anticipare le grande sfide demografiche, ambientali e geopolitiche, per cui l’Intelligence è un fattore fondamentale;
• Promuovere la collaborazione pubblico-privata • Potenziare la formazione come fattore per un cambiamento sociale
• Divulgare l’uso generalizzato di 4 lingue tra la popolazione europea (madre lingua, ceppo latino, germanico e slavo) e favorire l’uso delle tecnologie di traduzione automatica intelligente;
• Creare, per mezzo della formazione, veri e propri leader che siano referenti per la nostra società.
CONCORDANO:
1. Creare la Rete Europea di Riflessione Geopolitica allo scopo di contribuire al posizionamento dell’Europa nel nuovo contesto geopolitico mondiale;
2. Questa Rete Europea di Riflessione Geopolitica lavorerà in un lasso di 10 anni e il suo compito sarà avanzare delle proposte e redigere documenti di analisi critico con uno spirito costruttivo di collaborazione con aziende ed istituzioni. Tali documenti saranno diffusi via Internet e media tradizionali tramite le istituzioni interessate e saranno anche inoltrati a numerosi dirigenti politici, aziendali e parlamentari, sia nazionali sia europei;
3. La Rete resterà aperta alla partecipazione di altre istituzioni ed esperti provenienti da altri paesi europei (Russia compresa), dall‘Africa mediterranea e dall’America Latina, che desiderino avanzare idee per la riflessione geopolitica nel contesto globale;
4. La Rete, nonostante svolgerà ininterrottamente le sue attività via Internet, dichiara l’Isola del Pensiero quale sua sede permanente;
5. La Rete si riunirà di nuovo nell’Isola del Pensiero nel 2012, con la partecipazione di esperti ed istituzioni di altri paesi europei, oltre alla Francia e alla Spagna.
Firmatari (per ordine alfabetico):
Jean Paul Baquiast, Presidente dell’Associazione Automates Intelligents
Fernando Davara Rodríguez, Direttore della Società di Studi Internazionali (SEI)
Jean-Claude Empereur, Vicepresidente delegato dell’Unione Paneuropa – Francia
Eduardo Martínez, Editore di Tendencias21
Eduardo Olier, Presidente dell’Istituto Choiseul – Spagna
Xulio Ríos, Direttore dell’Instituto Galego de Análise e Documentación Internacional (IGADI)
Fernando Velasco, Direttore del Dipartimento Universitario Servizi d’ Intelligence e Sistemi Democratici.
Isola di San Simón (Redondela, Pontevedra, Galizia, Spagna), 29 aprile 2011.
I firmatari, riunitisi a San Simón, Isola del Pensiero, dal 26 al 29 aprile 2011, a nome delle istituzioni che rappresentano,
DICHIARANO:
1. Il mondo attraversa una situazione di complessità ed incertezza geopolítica riconducibile alla globalizzazione economica ed allo sviluppo del mondo multipolare emerso dopo la caduta del
Muro di Berlino. Tale situazione è anche la conseguenza della geopolitica della paura sorta a partire dall’11 settembre 2001.
2. La precedente situazione ha determinato una profonda crisi, particularmente economica, contraddistinta da cambiamenti nei rapporti di potere delle potenze mondiali, il che ha avviato un periodo di ridefinizione della geopolitica globale.
3. Questa crisi ha inoltre trasformato la mondializzazione/globalizzazione in una concorrenza multipolare che concede all’Europa l’opportunità di diventare attore principale della geopolitica e la geoeconomia globale.
4. Tuttavia, l’Europa presenta gravi debolezze economiche e politiche che condizionano la sua azione nel mondo geopolitico globale.
5. Per superare i suoi limiti, l’Europa deve ottenere ulteriori consensi (sui suoi territori, popoli e cultura), modellare una visione geopolitica, inventare un nuovo modello de sovranità non egemonica e potenziare i suoi sistemi di sicurezza, per cui la prevenzione e l’anticipazione e, dunque, l’Intelligence, sono fattori chiave.
6. Le sue priorità devono essere:
• Tutelare il suo modello di società, i suoi valori culturali e democratici, la sua identità, i suoi popoli e territori;
• Superare la sua dipendenza tecnologica, in particolare nel campo delle TIC, delle nuove fonti di energia e convergenza NBIC, nonché nel settore dello Spazio, la Sicurezza e la Difesa, nei loro aspetti sia interni sia multinazionali;
• Valutare i capitali necessari per lo sviluppo delle tecnologie di sovranità (in un termine di 10-15 anni) e stabilire il relativo investimento pubblico;
• Anticipare le grande sfide demografiche, ambientali e geopolitiche, per cui l’Intelligence è un fattore fondamentale;
• Promuovere la collaborazione pubblico-privata • Potenziare la formazione come fattore per un cambiamento sociale
• Divulgare l’uso generalizzato di 4 lingue tra la popolazione europea (madre lingua, ceppo latino, germanico e slavo) e favorire l’uso delle tecnologie di traduzione automatica intelligente;
• Creare, per mezzo della formazione, veri e propri leader che siano referenti per la nostra società.
CONCORDANO:
1. Creare la Rete Europea di Riflessione Geopolitica allo scopo di contribuire al posizionamento dell’Europa nel nuovo contesto geopolitico mondiale;
2. Questa Rete Europea di Riflessione Geopolitica lavorerà in un lasso di 10 anni e il suo compito sarà avanzare delle proposte e redigere documenti di analisi critico con uno spirito costruttivo di collaborazione con aziende ed istituzioni. Tali documenti saranno diffusi via Internet e media tradizionali tramite le istituzioni interessate e saranno anche inoltrati a numerosi dirigenti politici, aziendali e parlamentari, sia nazionali sia europei;
3. La Rete resterà aperta alla partecipazione di altre istituzioni ed esperti provenienti da altri paesi europei (Russia compresa), dall‘Africa mediterranea e dall’America Latina, che desiderino avanzare idee per la riflessione geopolitica nel contesto globale;
4. La Rete, nonostante svolgerà ininterrottamente le sue attività via Internet, dichiara l’Isola del Pensiero quale sua sede permanente;
5. La Rete si riunirà di nuovo nell’Isola del Pensiero nel 2012, con la partecipazione di esperti ed istituzioni di altri paesi europei, oltre alla Francia e alla Spagna.
Firmatari (per ordine alfabetico):
Jean Paul Baquiast, Presidente dell’Associazione Automates Intelligents
Fernando Davara Rodríguez, Direttore della Società di Studi Internazionali (SEI)
Jean-Claude Empereur, Vicepresidente delegato dell’Unione Paneuropa – Francia
Eduardo Martínez, Editore di Tendencias21
Eduardo Olier, Presidente dell’Istituto Choiseul – Spagna
Xulio Ríos, Direttore dell’Instituto Galego de Análise e Documentación Internacional (IGADI)
Fernando Velasco, Direttore del Dipartimento Universitario Servizi d’ Intelligence e Sistemi Democratici.
European Network of Geopolitical Thinking
Eduardo Martínez
The European Network of Geopolitical Thinking, established in April 2011 on the Isle of Thought, Galicia (Spain), aims to contribute to the positioning Europe in the new global geopolitical context.
La reunión constitutiva de la Red Europea de Reflexión Geopolítica tuvo lugar del 26 al 29 de abril de 2011 en San Simón, Isla del Pensamiento, Galicia, España.
Network Members
Geoeconomía. Blog de Eduardo Olier
Conocimiento. Blog de Fernando Davara
Inteligencia. Blog de Fernando Velasco
Lasts Notes
Vers une fracture au sein de l'Otan
20/05/2014
Newropeans, une démarche à suivre
20/05/2014
PUISSANCE ET SOUVERAINETE
20/05/2014
Files/Archives/Archivo
Red Europea de Reflexión Geopolítica.Réseau Européen de Réflexion Géopolitique.European network of geopolitical thinking
Tendencias 21 (Madrid). ISSN 2174-6850
Tendencias 21 (Madrid). ISSN 2174-6850


